samedi 24 avril 2021

Les résultats du jeu-concours les 10 ans de Globophile

Après un mois de suspens nous avons procédé au tirage au sort des gagnants du jeu-concours les 10 ans de Globophile. Ma main innocente a tiré du chapeau les noms de :

1er prix : Christophe Maubeau a gagné 5 livres

2ème prix : Tiffany Dilouya a gagné 3 livres

3ème prix : Karim El Moukkaddem a gagné 2 livres

4ème prix : Simon françois a gagné 1 livre

5ème prix : Marceau Lotfi a gagné 1 livre

Merci a tous les participants

mercredi 17 mars 2021

Christiane Mordelet, la prof que nous rêvions tous d'avoir

Il est des parcours qui impressionnent, des individus qui vous inspirent. 

Il était une fois une prof de physique. Comme début d’histoire, ce n’est pas très excitant mais l’émission qui était consacrée à Christiane Mordelet nous a fait vite oublier les bouchons de ce pénible samedi après-midi de retour de vacances. Nous étions tout ouïe, captivés, impressionnés. 

Pendant des années, durant sa carrière au sein de l’Education nationale, Christiane Mordelet a emmené ses élèves au Zaïre, au Groenland, en Mongolie, au Népal, en Inde… Quand je pense que j’étais déjà bien content d’avoir été à Londres et Barcelone ! Certains de ces lycéens ont eu le privilège de dialoguer avec des personnages hors du commun comme le Dalaï Lama, d’autres ont failli rencontrer Indira Gandhi. Elle a été malheureusement assassinée 2 heures avant l’heure du rendez-vous. Comme si ce n’était pas déjà pas assez, cette femme passionnée n’a jamais oublié de joindre l’utile à l’agréable en installant ici des réfrigérateurs solaires, là des cuiseurs solaires. Et ses cours de physique étaient adaptés à la situation et au lieu : le Nord magnétique au Groenland, l'analyse des fumerolles sur l'Etna...

Ce qui est regrettable dans son parcours c’est que toute cette énergie, et j’imagine qu’il en fallait pas mal pour trouver les financements à ces voyages, n’ait pas été reconnu et encouragé par l’Education nationale. Ses supérieurs n’attendaient, finalement, qu’une chose : la mettre à la retraite au plus vite. J’imagine ces beaux messieurs-dames transpirants derrière leurs bureaux à l’idée qu’un accident ne se produise. Alors que cet accident peut se produire n’importe où, à Londres ou même à Paris. Je suis persuadé que la connaissance de l’autre est un enrichissement culturel et moral. Quel bien fou a-t-elle dû offrir à ces jeunes ? Quelle ouverture d’esprit ont-ils gagné lors de ces échanges ? Christiane Mordelet était la prof que nous rêvions tous d’avoir et il est heureux que pour une génération d'élèves cela ait été une réalité. Mais à 60 ans, pas une seconde de plus, même pas le droit de finir l’année scolaire, le rectorat s’est débarrassé de ce personnage encombrant qui lui faisait de l’ombre.

Aujourd’hui à 73 ans, elle est réalisatrice de films documentaires. Elle vit la moitié de l’année au Ladakh et s’occupe aussi de l’association Tisser la paix dont le but est de lutter pour l'amélioration de la vie des peuples nomades de Mongolie et pour les peuples du Ladakh.

Si jamais, elle avait le temps, un jour, d’écrire un livre, les éditions Globophile seraient ravies de l’éditer. Mais si c'est quelqu’un d’autre qui le fait, je serais le premier à aller leur acheter.

Je vous invite donc à écouter le podcast de l’émission Le temps d’un bivouac de Daniel Fiévet sur France inter.

 N’oubliez pas non plus de vous connecter sur la page concours des 10 ans de Globophile. Vous avez jusqu'au 15 avril 2021 pour répondre à 3 questions et gagner des livres Globophile.

lundi 2 mars 2020

Les mardis littéraires de Jean-Lou Guérin

Mardi dernier, j'ai été assisté, pour la première fois depuis bien longtemps, aux mardis littéraires de Jean-Lou Guérin. Si ce dernier est décédé en juillet 2018, ses rencontres perdurent et l'ambiance amicale et studieuse est restée fidèle au rendez-vous. Au 1er étage du café de la Mairie, place Saint-Sulpice à Paris, chaque semaine entre 15 et 30 amoureux de la littérature se retrouvent autour d'un verre. (C'est dans le 6ème, un coca vaut quand même pas loin d'une heure de SMIC). 
Cette semaine c'était au tour de Laurence Marconi, autrice de deux recueils de nouvelles d'être invitée. La rencontre était animée par Carole Detain et des lectures d'extraits de Quand bruissent les bambous et L'ombre de la colline, publiés aux éditions Zonaires ont servis à lancer les discussions. Ce fut une heure trente d'échanges sympathiques et intéressants qui ont donné envie de connaître la fin des nouvelles de Laurence Marconi. Je m'y attelle bientôt.
Pour connaître le programme des mardis littéraires de Jean-Lou Guerin 


vendredi 14 décembre 2018

Un jour aux courses

Le samedi 8 décembre j'étais invité à dédicacer dans le magasin Auchan de Fontenay-sous-Bois. Une expérience toute nouvelle pour moi.


Vers 10h15, la responsable du rayon librairie m'amène à ma table. Elle est idéalement située dans l'allée qui fait face à l'entrée du magasin. Personne, ou presque, ne peut me rater. J'installe donc mes livres comme j'ai l'habitude de le faire lors des salons à la petite différence près que c'est mon livre qui occupe le devant de la scène. Lorsque tout est terminé, je relève la tête et je prends conscience que des dizaines de personnes vont défiler tout au long de la journée. Une sensation étrange me saisit. Cette fois-ci je ne me cache plus derrière des livres écrits par d'autres auteurs mais je suis debout à côté d'une affiche avec mon nom et la couverture de Pagayons moussaillons ! C'est un peu intimidant. Comment se tenir ? Etre avenant. Ah oui ! Mais c'est comment être avenant ? Comment paraître naturel tout en sachant que les gens qui vont passer ne viennent pas du tout pour moi. Combien penseront : "qu'est-ce qu'il doit s'enquiquiner ?" ou encore " ah ! un écrivain de supermarché !"
Je fais abstraction de tout ça et m'assois à côté de Michele Obama et Johnny Halliday. Manifestement le second est plus vendeur que la première. Très vite les premiers "bonjour" me mettent dans le bain et me glissent dans mon rôle. 
Vers 10h45, c'est le rush. L'allée est envahie sur toute sa largeur par une foule de caddies fébriles. Cela ne durera pas très longtemps et le rythme redeviendra assez vite plus serein. En attendant j'ai accueilli ma première acheteuse. Elle s'est arrêtée, a regardé l'affiche, la couverture du livre et sans rien demander de plus qu'une dédicace et reparti avec le livre. C'est un peu étrange mais pourquoi pas.
Après une courte pause déjeuner, je reviens obnubilé par l'idée de rencontrer des gens que je connais. J'habite la ville voisine, il est impossible que je ne croise pas un voisin ou un copain. Alors je guette. Debout pour voir plus loin. Eh bien oui, j'en verrai mais paradoxalement pas du tout ceux auxquels je pensais.
Dans mon dos, j'entends s’égrener les promotions flashes : 50% sur le papier toilette, 60 sur la vaisselle... De mon côté j’égrènerai quelques ventes dont 3 ont un peu plus retenu mon attention. 
Tout d'abord un jeune couple dont l'homme finalise un récit sur son "Saint-Jacques". Peut-être un futur auteur Globophile. Ensuite une maman qui trouve le livre adapté au perfectionnement de la lecture pour sa fille. La jeune demoiselle le lira à sa mère en essayant de bien respecter la ponctuation.  Cela fait plaisir de savoir que son livre sert aussi de tremplin vers la lecture. Et pour conclure, une autre maman achète le livre pour son fils qui est, paraît-il, une graine d'aventurier. Cela se confirme : un soupçon de reproche dans la voix, il regrette de passer toutes ses vacances à l'hôtel. C'est un des objectifs de la collection Escapades, donner envie aux gens de partir vivre des petites aventures à leur mesure. J'espère que les vœux de ce jeune garçon seront comblés et qu'il partira bientôt découvrir le monde.
A part le petit courant d'air frais qui n'a pas arrêté de souffler sur mes genoux, ce fut une journée sympathique et intéressante. Et puis si je suis, en général, assez critique sur les grandes surfaces, où les éditions Globophile pourraient aller à la rencontre de tant de gens ? En librairie ? J'aimerais bien mais sur Paris, il n'y a guère que la Lucarne des écrivains et la librairie Ulysse qui reçoivent régulièrement nos auteurs. Je remercie donc toute l'équipe du rayon librairie pour leur accueil et leur gentillesse. Par la même occasion je remercie aussi mes voisines, les vendeuses de chocolat avec leurs boites de dégustation.




mercredi 29 novembre 2017

1ère rencontre populaire du livre de Saint Denis

Nous avons le plaisir de participer au salon du livre des premières rencontres populaires du livres de la ville de Saint-Denis. 
Ce sera à la Cité du livre et de ses métiers, 6 rue de la légion d’honneur  - 93200 Saint-Denis, au métro Basilique de Saint-Denis (ligne 13) le vendredi 1er décembre de 14h à 22h, et le samedi 2 décembre de 10h à 19h.



mercredi 28 juin 2017

Globophile sur les quais parisiens

Les éditions Globophile sont encore bien trop petites pour pouvoir nourrir leur éditeur. Alors pour se faire je deviens bouquiniste au 37 quai Malaquais dans le 6ème arrondissement à Paris. Si les 3/4 de la place seront occupés par des livres d'occasion sur le voyage, les arts et des romans, une boîte sera réservée aux livres d'éditeurs indépendants. Il est dur d'accéder aux librairies parisiennes, nous aurons donc la nôtre. Certes elle est d'une dimension modeste mais les livres Globophile y seront visibles. Le thème de cette sélection sera le voyage.
L'idée est de faire de ce bout de quai un endroit convivial avec des animations : dédicaces, lectures...
Je serai vraiment opérationnel vers le 20 août et je serai ouvert les après-midi de 14 à 18h environ ainsi qu'un week-end sur deux.
N'hésitez pas à venir me saluer si vous passez dans le coin ni à me contacter si vous voulez faire de la place dans votre bibliothèque.

jeudi 6 avril 2017

Prix Hors concours

Le prix Hors concours 2017 est lancé. C'est le prix des éditeurs indépendants. 40 livres ont été sélectionnés dont La garde républicaine de Sébastien Rozeaux. 
Vous êtes professionnels du livre, journaliste, bibliothècaire, libraire ou simple lecteur vous pouvez participer au jury : www.hors-concours.fr
Il existe aussi un prix Hors concours des lycéens, alors si vous êtes enseignant n'hésitez pas inscrire votre classe. 

Voici les listes des livres sélectionnés : 
  • Anacharsis, avec Roi, de Mika Biermann
  • Antidata, avec Cendres de Marbella, de Hervé Maestron
  • Asphalte, avec Jusqu’à la bête, de Timothée Demeillers
  • Atelier des Cahiers, avec Séoul, Playstation mélancolique, de Jean-Louis Poitevin         
  • Au-delà du raisonnable, avec Aux vents mauvais, d’Elena Piacentini    
  • Aux Forges de Vulcain, avec #MartyrsFrançais, d’Alexis David-Marie   
  • Borderline, avec Une chaise jaune au bout du couloir B, de Philippe Didier      
  • Castor Astral, avec Sourdines, de Franck Balandier        
  • Chemin de fer, avec Eremia, de Zinaïda Polimenova     
  • Chèvre-feuille étoilée, avec Ma fille, ne t'en va pas, de Marion Poirson-Dechonne       
  • Editions Bruno Doucey, avec L'enfant n'est pas mort, de Bena Nimrod
  • Editions du Jasmin, avec Il n'y a pas Internet au paradis, de Gaëlle Pingault       
  • Editions du Lamantin, avec L'empire des Pyhré, d’Alexandre Quentin 
  • Editions du Sonneur, avec La jument de Socrate, d’Elisabeth Laureau-Daull      
  • Envolume, avec La Fuite, d’Eve Chambrot         
  • Globophile, avec La Garde Républicaine, de Sébastien Rozeaux             
  • Intervalles, avec Petits Hommes, de Konrad Laghos     
  • L'Antilope, avec Transport, d’Yves Flank             
  • L'ire des marges, avec Vanité aux fruits, de Derek Munn           
  • La clé à Molette, avec Courir à l'aube, de Frédérique Germanaud          
  • La Contre allée, avec La femme Brouillon, d’Amandine Dhée   
  • Le Bateau Ivre, avec Elle dit, de Yannick Kujawa              
  • Le Muscadier, avec La peau noire des anges, d’Yves-Marie Clément    
  • Le Nouvel Attila, avec Marx et la poupée, de Maryam Madjidi
  • Le Réalgar, avec Chapelle ardente, de Jacques Josse    
  • Le Ver à soie, avec Une île en hiver, de Sonia Ristic       
  • Le Vistemboir, avec Les ombres du quai, de François-Michel Dupont   
  • Les éditions Moires, avec Le phare de Babel, de Yannick Anché              
  • Les Indés, avec Fanny N., d’Alice Quinn              
  • Les mots et le reste, avec Denali, de Patrice Gain           
  • Mediapop, avec L'école de Rame, de Nicolas Quercy   
  • Murmure, avec Je m'appelle Herschel Grynszpan, de Morgan Poggioli
  • Puits de Roulle, avec Comme une pierre dans un labyrinthe, de Damien Luzska             
  • Quidam, avec Le livre que je ne voulais pas écrire, d’Erwan Larher                        
  • Serge Safran, avec La fille du van, de Ludovic Ninet       
  • Sicania, avec Les valses intimes, d’Emilie Lassaigne        
  • Tripode, avec L'amour est une maladie ordinaire, de François Szabwovski         
  • Vents d'ailleurs, avec La marquise sort à cinq heures, de Frank Etienne              
  • Zeraq, avec D'Anvers à Venise, de Jean-Michel Benier
  • Zinedi, avec Pour que la mort ne crie pas victoire, d’Alexis Ruset