L'info n'a pas fait une ligne dans les médias français à l'exception des sites web de RFI et du Marin. Je ne l'ai apprise que suite au retour de mon alerte Google sur le mot "Joola" et des mentions parues dans les journaux sénégalais. La semaine dernière la cour d'appel de Paris a confirmé le non-lieu que la justice française avait rendu en 2014. Il s'est écoulé 2 ans pour que cette décision soit prise et annihile encore un peu plus les espoirs de justice des familles des victimes de cette tragédie. Depuis le 26 septembre 2002, elles attendent qu'on leur dise clairement ce qui s'est passé cette nuit-là et pourquoi il y a eu 1864 victimes et pourquoi le gouvernement sénégalais n'a rien fait pour les secourir.
L'ultime recours risque d'être la Cour européenne des Droits de l'Homme. Combien d'année encore à attendre ? Pour quel résultat ?
Il semble que les politiciens sénégalais et français aient réussi à étouffer les derniers appels aux secours de ces hommes et de ces femmes disparus dans les eaux gambiennes. Les journalistes pressés par une actualité toujours plus urgente, appelés à couvrir de nouvelles tragédies, ne les ont pas entendus. A nous de faire que l'écho de leurs plaintes continue à vibrer.
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